Soirée entamée lumières vives moiteurs estivales
La haine détruit tout sillage de la mort des brûlés pour toujours
Au balcon soudain n'est plus, déjà, doit rejoindre les autres rendez-vous mortel gravé dans les murs mémoire des pierres
Petite porcelaine, plus jamais tu ne verras passer le tram' le dernier était il y a longtemps maintenant
Conducteur hilare a oublié de décrotter sa pelleteuse
Méphisto revient- chat un peu trop sérieux filiforme et parallèle
Une ponctuation- un peu sauvage d'origine populaire
Oeil vif- le matou vous sourit
La jeunesse joue à se faire peur- manque le rouge
Aube volée haie d'honneur un coin d'été
Allée blanche- encore propre mais la boue guette
Grâce et légèreté posés délicatement regardent le ciel Bernar Venet
Flashé en excès d'arrêt anonyme convaincu de son bon droit
L'asphalte gris seul dans sa prairie une vache sans pattes
Un rafraichissement serait le bienvenu fissure consternante
Heure de la peur chaos et heurts à coup de pavés
Une école s'en est allée derrière le grillage éboule des pierres
Eau chaude et lumière atomes crochus défiguration naturelle
Colonne lumineuse un phare dans la nuit vaste plaine
Au port des espoirs naissent sous l'aile du goêland tabernacle !
D'autres ont fait leur temps une autre vie est possible même au soleil
La mouche posée se pare d'or nuages gris
Ayez peur petite gens on vous regarde trembler et voterez pour " nous "
Elle me chatouille me raconte ses journées et souvent glisse sur les larmes de mon visage
Jamais satisfait oeuvre destructrice le canard